Le maître de cérémonies

“Je ne connaissais cette histoire passionnante et bouleversante. J’habite Orléans depuis peu et il me semblait important d’être présent. Je suis touché par la symbolique de cet événement : Jean Zay créé le Festival de Cannes en 1939 pour être un rempart au fascisme et finalement, nous connaissons la suite, il le paye de sa vie. Je trouve important de ressortir cette mémoire-là, de la rendre vivante, de la mettre en miroir face à notre société contemporaine où notre liberté est mise à mal et où les ingrédients du fascisme reviennent. Montrer ce festival dans ce qu’il portait comme message de paix, au-delà de l’aspect cinématographique — qui évidemment est passionnant — est important. Le Festival de Cannes est tout ce que l’on peut rêver lorsque l’on commence ce métier, les paillette, les photos… Néanmoins c’est un festival très exigeant cinématographiquement, qui défend le cinéma et le cinéma en salle. À Orléans, je présenterai la Cérémonie d’ouverture et plus, au gré des événements qui se dessinent… Je suis fier d’être dans une ville qui de manière éphémère va rendre la vie à ce premier festival.”